Estratto
On donne le nom de feu, au théâtre,[...]
01/01/1885
Fra
On donne le nom de feu, au théâtre, à une sorte de gratification qui est attribuée à un comédien, en dehors de ses appointements fixes, chaque fois qu'il joue. Le feu est d'ailleurs expressément stipulé dans l'engagement. […] Pour certains artistes, le total des feux d'une année dépasse parfois le chiffre des appointements. Voici l'origine et l'étymologie du mot, qui remonte juste à deux siècles. Le 28 septembre 1682, les acteurs de la Comédie-Française décidèrent que chacun d'eux recevrait cinq sols pour le bois à chauffer sa loge, c'est-à-dire pour le feu, et deux sols six deniers pour la chandelle nécessaire à l'éclairer. On n'avait droit à ce feu que lorsque le froid commençait, et il va sans dire qu'on ne le recevait que lorsqu'on jouait. […] De la Comédie-Française, le feu passa plus tard à d'autres théâtres ; puis il devint […] comme une sorte de haute paie attribuée à certains comédiens pour empêcher leurs plaintes et échauffer leur zèle.
Arthur Pougin, Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre et des arts qui s'y rattachent. Poétique, musique, danse, pantomime, décor, costume, machinerie, acrobatisme, Librairie de Firmin-Didot et C., 01/01/1885, Paris
tipologia
ambito
pp. 365-366
La voce viene qui indica, per estensione del proprio campo semantico da un ambito materiale alla sfera giuridica ed economica, una forma di retribuzione per l'attore diversa ed ulteriore rispetto alla sola prestazione artistica.
Feu (Fra)
Feu au théâtre (Fra)
Engagement, Appointements, Comédie-Française, Chandelle, Froid